Analysez l’attitude de Meursault à la fin de L’Etranger.

Vers la fin du livre Meursault accepte petit à petit sa mort imminente à face d’un univers qui est complètement indifférent à la situation de l’individu, il s’ouvre pour la première fois à « la tendre indifférence du monde ». On voit qu’il commence à accepter son destin quand il fait référence à sa mère, « je comprenais pourquoi elle avait pris un fiancé ». Cela le mène à comprendre l’idée d’une « mort heureuse » - un texte précédent de Camus qui sert comme précurseur de L’Etranger.L’attitude de Meursault à l’égard de la mort semble être indifférente. On voit qu’il ne veut pas mentir pour se sauver, par exemple quand l’avocat cherche de sa part, du regret pour le meurtre de l’arabe, «ce n’est pas assez ». Cela démontre l’absurdité de la vie dans le sens où il n’a pas de respect pour sa propre vie car il pense qu’après sa mort « rien ne changera », et a cause de cela il trouve du calme dans une « obscurité éternelle » qui l’accueillera. Cela met en lumière la confusion de l’aumônier, « voulez vous dire que ma vie n’a aucune valeur ? ». On voit que Meursault montre peu de tendresse et son détachement tout au long du roman reflète cela, par exemple à l’enterrement de sa mère quand il observe la «beauté d’un nouveau matin» bien que sa mère soit morte.A la fin de L’étranger on voit que le héros vit pour le moment. Par exemple quand il commence à réfléchir sur le fait qu’il ne veut pas gaspiller du temps quand l’aumônier lui parle sans cesse de la religion. Meursault devient violent et impatient et on voit la colère qui peint l’atmosphère de la cellule car a son avis cela le servirait à rien « d’adopté la religion » maintenant, car il lui reste « peu de temps ». Il y a un lien entre cela et le fait qu’il n’a pas d’opinion sur le mariage avec Marie, « cela m’était égal », ceci renforce le fait qu’il vit toujours dans le présent. On voit un contraste entre cela et la vieille dame chez Céleste quand elle « fait d’avance l’addition », on voit qu’elle était très méthodique dans ses manières, pas comme Meursault qui l’avait suivi car il n’avait « rien à faire ». On peut dire du coup que ses attitudes de vivre indifféremment l’avait mené a une mort destiné par une société indifférente – et comme le juge d’instruction le dit, il n’a « rien à faire dans une société ».En guise de conclusion la fin du roman souligne les attitudes indifférents du héros – le fait qu’il ne veut pas s’adapter ni mentir pour la religion par exemple, même avec les tentatives de l’avocat pour lui faire un cas. Cela montre qu’il n’appartient pas, et c’est pour cela qu’il est enfin tué par une société indifférente, basée sur des lois religieuses où il n’y a pas de place pour l’homme absurde. Selon Camus, « Dans notre société tout homme qui ne pleure pas à l’enterrement de sa mère risque d’être condamne à mort ».     

Answered by Patrick D. French tutor

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